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Fiction "Le Destin Masqué"

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Shi-Long Lang
Agent d'Interpol
Shi-Long Lang
Shi-Long Lang
Âge du Personnage : 30
Fiche du Personnage : LIEN
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Médailles : Fiction "Le Destin Masqué" 235785police2 Fiction "Le Destin Masqué" 846944actif
Dim 6 Nov - 19:18
Ceci n'est pas réellement une fiction mais simplement un scénario d'une saga MP3 que j'avais écrit il y a quelques temps de cela. J'avais fait la première affaire que je vais retranscrire ici telle quelle. J'avais déjà essayé quelques semaines après avoir écrit la première affaire, de convertir cette histoire en Sparklin. Chose que je vais peut-être réessayer de faire.
 
 
 
 
 
Le Destin Masqué
 
 
Episode 01 : Prélude
 
- Godot (Voix neutre narrative) :
Bonjour, mon nom est… Diego Armando… Je suis un avocat de la défense de renom ou plutôt... j’étais.
 
*Grondement de tonnerre*
 
- Godot :
Il y a quelques années de cela, ma vie a basculé du tout au tout. Une jeune femme, accusée de meurtre quelques mois plus tôt, m’a empoisonné, son nom est… Dahlia Plantule.
 
*Grondement de tonnerre*
 
- Godot :
Après cet incident j’ai fini à l’hôpital, inconscient, et ce, de très nombreuses années. Quand je me suis réveillé, j’étais devenu aveugle, mes cheveux autrefois noirs étaient devenus blancs.
M’enfin, c’est du passé. (Ton de voix un peu plus agressif (Déterminé)) J’ai changé de nom pour m’appeler “Godot” et je suis maintenant devenu avocat de l’accusation, procureur comme l’on dit dans le jargon. Je peux de nouveau voir, un brillant docteur a conçu un masque que je dois porter en permanence pour pouvoir récupérer mes capacités visuelles. Je vis désormais dans un monde où le sang, le rouge... N’existe plus…
 
*Grondement de tonnerre*
 
- Godot :
Et mon histoire…
 
*Grondement de tonnerre*
 
- Godot :
Je vais vous la conter...
 
*Bruit de transition AA*
 
*Ambiance hôpital (Quelques discussions en fond) avec les électrocardiogrammes en fond*
 
- Godot (Peu conscient/Confus) :
Où… Où…  Suis-je ?
 
*Réaction de l’électrocardiogramme*
 
-Infirmière (Affolée/Surprise) :
Mons… Monsieur Armando vous êtes réveillé ?!
 
-Godot (Toujours un peu confus) :
Où suis-je ?... … Mia ?
 
- Infirmière :
Monsieur Armando, vous m’entendez ?
 
-Godot (Ton agressif croissant) :
Mia… Mia ! Mia ! Où es-tu ? Qu’est-ce qui se passe ? Mia ?!
 
*Son de l’électrocardiogramme qui stagne du fait qu’il enlève les électrodes sur lui*
 
- Infirmière (Crie) :
Il… Il devient fou, anesthésiez-le !
 
*Médecins qui viennent*
 
- Godot (Volume de la voix qui baisse dû à son anesthésie) :
Mia ! Mia ! Mi…. a ?...
 
*Bruit de transition AA*
 
- Godot (Voix neutre narrative) :
Qui est cette Mia vous devez vous demander ? Mia est une avocate novice dont j’étais le tuteur si je puis dire. A l’époque, quand je me suis réveillé, la seule chose que je voulais vraiment était de la retrouver. (Ton ironique) Hum, j’étais bien bête de penser cela.
 
*Bruit de transition AA*
 
*Ambiance hôpital (Quelques discussions en fond) avec les électrocardiogrammes en fond*
 
- Alex Piration
Monsieur Armando ? Monsieur Armando, vous m’entendez ?
 
-Godot (Peu conscient/Confus) :
Où… Où…  Suis-je ?
 
- Alex Piration
Monsieur Armando, je suis la personne qui vous a opéré, le directeur de cet hôpital, Alex Piration.
 
- Godot (Se ressaisissant un petit peu) :
Un hô… Hôpital ? * Se tient de crâne et hurle de douleur * Que ?! Que s’est-il passé ?!
 
- Alex Piration :
Calmez-vous. Vous avez été empoisonné monsieur Armando. Cela fait déjà plusieurs années que vous êtes ici.
 
- Godot :
Em… Empoisonné ?...
 
- Alex Piration :
Oui, mais désormais tout va mieux. Vous avez perdu la vue mais à l’aide de la science un masque a été fait pour que vous puissiez y revoir à nouveau. Néanmoins ce masque ne peut pas voir la couleur rouge mais je ne pense pas que ce soit si dérangeant. Bon, maintenant reposez-vous monsieur Armando.
 
- Godot :
A… Attendez !
 
- Alex Piration :
Oui ?
 
- Godot :
Pou…. Pouvez-vous me dire ce qui s’est passé ?
 
- Alex Piration :
Hum, si je me souviens bien, une femme qui est venue vous voir à plusieurs reprises m’a raconté qu’une certaine Dahlia vous avait empoisonné.
 
 
- Godot :
Cet… Cette femme, connaissez-vous son nom ?
 
- Alex Piration :
Hum, elle s’appelait… Mia si je me souviens bien.
 
- Godot :
Mi… Mia ? Et comment va-t-elle ?
 
- Alex Piration :
Je n’en sais rien. M’enfin, pour continuer mon histoire, cette Dahlia dont je parlais plus tôt a été condamnée coupable lors d’un procès si j’ai bonne mémoire.
 
- Godot :
Elle… Elle est donc morte.
 
- Alex Piration :
Oui c’est bien possible. M’enfin bref, si vous n’avez plus d’autres questions je vais vous laisser. Même si je vous conseille de rester allonger pour vous reposer vous pouvez bouger un peu si vous voulez. Je repasserai vous voir tout à l’heure.
 
*Alex quitte la pièce*
 
- Godot (Pensif) :
Je… … Je me demande comment cela s’est terminé… Comment vas-tu Mi* Bruit de vase qui se casse *(Un peu plus fort) Qu… Qu’est-ce que c’est que ça ?!
 
*Sors de son lit, cours, ouvre une porte/ Musique : https://www.youtube.com/watch?v=anPsurjE7z8 *
 
- Godot (Stupéfait) :
Qu… … Monsieur, que faites-vous allongé par terre ?
 
- Infirmière :
Oh, monsieur Armando pourquoi n’êtes-vous pas dans votre… … AH DU SANG !
 
- Godot (Pensée) :
Du Sang ? Mais… … Je n’en vois nul pa… … Ce masque m’empêche de voir le rouge c’est vrai ! Bon, ses pulsations cardiaques sont… … nulles.
(Parle) Il est mort, appelez la police !
 
- Infirmière (En état en choc) :
Mais… Mais…
 
- Godot (Agressif) :
Vite !
 
- Infirmière
Ou… Oui j’y vais !
 
*Bruit de pas de l’infirmière qui s’éloigne*
 
- Godot (Pensée) :
Bon… Que s’est-il passé ? Hum ? Un vase brisé juste à côté de lui, c’est sûrement le bruit que j’ai entendu. Serait-ce l’arme du crime ? Bon, par rapport à ses cheveux je suppose qu’il a reçu un violent coup sur la tête. (Blanc de quelques secondes) Bon, je suppose qu’on ne peut pas encore dire si c’était un meurtre ou un accident vu qu’on a pas plus d’inform…
 
- Lemmy (Hurlant de loin avec un Mégaphone) :
Un meurtre vient d’avoir lieu ici, gardez votre calme je vous prie !
 
*Bruit de fond affolé/ Lemmy s’approche en courant*
 
- Lemmy (Hurlant une nouvelle fois dans son Mégaphone) :
VOUS ?! VOUS ÊTES L’ASSASSIN ?!
 
- Godot (Pensée) :
C’est quoi encore ce phénomène ?
(Parle) Non.
 
- Lemmy (Perplexe) :
Et qu’est-ce qui me le prouve hein ?!
 
- Godot (Pensée) :
Bon s’il est aussi idiot que ce que je pense ça devrait passer.
(Parle) Car si j’étais le meurtrier je serais déjà loin à l’heure qu’il est.
 
- Lemmy :
Hum… … C’est un bon raisonnement, bon, maintenant partez. Vous me gênez pour faire mon travail !
 
 
- Godot :
Je suis avocat je pense donc av…
 
- Lemmy :
Et où est votre badge si vous êtes avocat ?
 
- Godot :
Et bien je l’ai sur m… …
(Pensée) Ah oui j’étais hospitalisé ils n’allaient pas me laisser mon badge sur moi, forcement.
Je… Je ne peux pas le prouver.
 
- Lemmy :
Donc, quittez cette pièce ou je vous arrête sur le champ !
 
- Godot :
D’accord, d’accord.
 
*Quitte la pièce/ Bruit de pas*
 
- Godot :
Bon, en attendant le résultat des analyses de la police… … Tiens un distributeur de boisson, y aurait-il du café ?
 
*Bruit de pas qui arrive*
 
- Alex Piration (Essoufflé) :
Mon… Monsieur Armando… Vous êtes blessé ?
 
- Godot :
Non, pourquoi donc ?
 
- Alex Piration (Essoufflé) :
Et… Et bien… Une infirmière m’a dit qu’elle vous avait vu dans un bain de sang.
 
- Godot :
Non, ce n’est pas moi, elle a sûrement dû bafouiller en vous disant cela, néanmoins il y a bien quelqu’un qui est mort.
 
 
- Alex Piration :
Un…. Un mort ?! Et qui est-ce ?
 
 
- Godot :
Je n’en sais rien, la police à l’intérieur pourra peut-être plus vous renseigner que moi.
 
- Lemmy (Hurlant avec son Mégaphone) :
Le directeur de l’hôpital est demandé pour le meurtre de son frère !
 
- Alex Piration :
Ou… Oui… J’arrive !
 
- Godot (Pensée) :
J’ai rêvé ou il n’a pas été troublé le moins de monde lors de cette déclaration ?
 
*Blanc de quelques secondes*
 
- Agent A (Hurlant) :
Tous les patients de l’hôpital doivent se rendre le plus vite possible dans leur chambre.
 
________________________________________________________
 
- Godot :
Bon ça fait une heure tout de même, ils n’ont toujours pas fini l’enquête préliminaire ? *Bois une gorgée de son café*
 
- Lemmy :
MONSIEUR ?!
 
- Godot (Surpris) :
Hu ?! Oui ?
 
- Lemmy :
Je me présente, inspecteur Lemmy Enlaire. Comme vous êtes celui qui a découvert le corps j’aurais quelques questions à vous poser.
 
- Godot :
Et bien allez-y.
 
- Lemmy :
Tout d’abord, pourquoi vous êtes-vous précipité dans la chambre de ce patient ?
 
- Godot :
Car j’ai entendu un bruit de verre se brisant.
 
 
- Lemmy :
Donc nous avons bien raison de penser que le vase est l’arme du crime.
 
- Godot :
Quoi d’autre ?
 
- Lemmy :
Eh bien, ce sera tout pour l’instant.
 
- Godot :
… … Sérieusement ? C’est tout ce que vous me demandez ?
(Pensée) Zut, je pensais pouvoir lui soutirer des informations sur cette affaire.
 
- Lemmy :
Bon je vous laisse.
AH ! J’oubliais, quelqu’un vous demande à l’accueil.
 
- Godot (Pensée) :
Qu… Quelqu’un ? Mia ?
 
*Pose son café, se lève puis se dirige vers l’accueil*
 
- Infirmière :
Monsieur Armando, c’est moi qui vous ai demandé. Personne ne veut nous expliquer ce qui se passe, pouvez-vous m’expliquer ?
 
- Godot (Pensée) :
Génial, de faux espoirs…
(Parle) Un meurtre a eu lieu, de ce que j’ai compris il s’agirait du frère du directeur.
 
- Infirmière (Choquée/ Un peu fort) :
Le… Le frère du directeur est mort ?!
 
- Godot :
Oui, néanmoins la police n’a pas encore de…
 
- Lemmy :
VOTRE ATTENTION S’IL VOUS PLAÎT ! LE MEURTRIER DE ALAIN PIRATION A ÉTÉ ARRÊTÉ.
 
- Godot (Pensée) :
Sé… Sérieusement, déjà ?!
 
 
- Infirmière :
Mon… Monsieur Hémique ?
 
- Godot :
Qui est-ce ?
 
- Infirmière :
Paul Hémique, un patient qui souffre de troubles mentaux, il se prend pour le “directeur Sashoff”
 
- Godot :
Le directeur Sashoff ? Mais le directeur n’est pas monsieur Piration ?
 
- Infirmière :
Si, mais à l’origine lorsque monsieur Hémique est venu dans cet hôpital le directeur était monsieur Sashoff.
 
- Godot :
Donc Alex Piration est directeur depuis peu ?
 
- Infirmière :
Si je ne me trompe pas cela va faire 3 ans cet été qu’il est directeur.
 
- Godot :
Bien… Merci (A Lemmy) Agent Enlaire, quelles preuves sont retenues contre lui ?
 
- Lemmy :
Hum ? Ah oui vous êtes celui qui a découvert le corps. Et bien on l’a retrouvé près de la scène du crime, il se dirigeait vers celle-ci, sûrement pour effacer les traces de son passage !
 
- Godot :
Donc vous n’avez pas une seule preuve accablante ?
 
- Lemmy :
Ses empreintes ont été retrouvées sur le vase brisé. Cette preuve vous convient-elle monsieur l’apprenti avocat ?
 
*Bruit de fond, quelques remarques sur le fait que Paul est un meurtrier qu’il n’a jamais été très net … ...*
 
- Lemmy :
Bon, monsieur Piration, peut-on interroger le suspect dans une pièce de l’hôpital ?
 
 
- Alex Piration :
Ou… Oui. Suivez-moi je vous prie.
 
*Bruit de pas qui s’éloigne*
 
- Godot :
… … Excusez-moi ?
 
- Infirmière :
Ou… Oui ?
 
- Godot :
Auriez-vous une bibliothèque avec des archives dans cet hôpital ?
 
- Infirmière :
Ou… Oui, par là, mais pourquoi donc me demandez-vous cela ?
 
- Godot :
Il faut que j’aille vérifier quelque chose, merci à vous.
 
* Godot cours *
 
- Godot :
Donc, d’après ce que j’ai compris, Alex Piration n’est pas directeur depuis longtemps. Est-ce qu’il est arrivé quelque chose au directeur précèdent ?
Ah ! Voilà, les archives ! Donc… … Ah, je me suis trompé, l’ancien directeur est juste mort de vieillesse chez lui.
AH ! Qu’est-ce que ?! Derrière cette archive… Pourquoi il y aurait-il une petite boite métallique ?
Elle a l’air un peu plus foncée sur l’angle… Serait-ce ?!
 
* Godot se dirige vers l’accueil *
 
- Agent A (A un autre agent) :
Hé, tu as entendu ? Le frère du directeur est également blessé au dos, il a reçu un des morceaux du vase dans le dos en tombant.
 
- Agent B :
Et qu’est-ce que ça change à cette affaire ? Il est juste tombé et s’est empalé dessus.
 
- Agent A :
Avoue que ce n’est pas de veine, Il est tombé sur la quasi-totalité des morceaux du vase. On a eu du mal à les retirer.
 
- Agent B :
Avoue surtout que ça t’a fait chier de passer une heure à enlever les bouts de verre !
 
- Godot (Pensée) :
Détrompez-vous, ça change tout ! Il faut juste que je fasse vite vérifier si sur cette boite il y a...
 
*Bruit de pas arrivant *
 
- Lemmy (Hurlant avec son Mégaphone) :
Votre attention ! L’accusé a avoué son crime et va être envoyé en prison. Nous vous remercions de votre entière collaboration.
 
- Godot :
Attendez !
 
- Lemmy :
Oui ?
 
- Godot (Pensée) :
Bon, si j’ai raison, toute l’affaire devra être revue.
Le coupable, n’est pas celui que vous croyez !
* Musique : https://www.youtube.com/watch?v=dorU0Rpmr7E *
 
- Lemmy :
Hum ? Et vous en avez encore des belles à me raconter ? Maintenant poussez-vous !
 
- Godot :
Je vous demander de m’exposer votre Logique concernant cette affaire, inspecteur Lemmy !
 
- Lemmy :
Bon. Eh bien, comme vous le voudrez !
La victime est Alain Piration, 57 ans, mort à cause d’un coup d’un objet contondant sur le crâne. Le suspect est Paul Hémique, patient dans cet hôpital. Le meurtrier a tué Monsieur Piration avec un Vase sur lequel on a retrouvé les empreintes de Monsieur Hémique. Ensuite quelques temps après le meurtre il a voulu retourner dans la chambre de la victime pour essayer d’enlever ses empreintes mais ce fût trop tard. Autre chose ?
 
- Godot :
Et bien je vais vous exposer la mienne et après vous verrez.
 
- Lemmy :
Allez-y, j’attends.
 
 
- Godot :
Le meurtrier a voulu faire porter le chapeau au pauvre homme que vous accusez. Ses empreintes sur le vase étaient prévues à l’avance et le véritable meurtrier a prévu que Paul Hémique passerait à la chambre de la victime dans ces horaires-là.
 
- Lemmy :
Si ce que vous dites est vrai. Où est-il ce meurtrier ?! Car nous avons cherché mais il n’y avait personne dans les environs !
 
- Godot :
Et qui vous dit qu’il n’est pas tout simplement parti avant que la personne ayant trouvé le corps, moi, soit arrivé ?
 
- Lemmy (Railleur) :
Impossible. Vous êtes arrivé rapidement sur les lieux du crime de ce que j’ai compris. De plus il y avait des patients juste à côté qui ont été alarmés par ce bris de verre que vous aviez évoqué quand vous m’avez parlé !
 
*Godot se dirige vers le distributeur, achète un café, en bois une gorgée puis revient*
 
- Godot :
Alors, je vais vous poser une question. Quelle est l’arme du crime ?
 
- Lemmy :
C’est évident, il s’agit du vase ! Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ?
 
- Godot :
Je répondrai à cette question dans peu de temps. Tout d’abord, que se passerait-il si le vase n’était pas l’arme du crime ?
 
- Lemmy :
Mais c’est l’arme du cri…
 
- Godot :
Répondez !
 
- Lemmy :
Kh… Et bien nous n’aurions plus de preuve directe pour accuser Paul Hémique, rien de plus.
 
- Godot *Bois une gorgée* :
Vous dites des choses censées des fois, c’est rare.
Mais ce n’est pas ce que je voulais dire.
 
- Lemmy :
Et bien dites l’histoire qu’on arrête de perdre du temps !!!
 
- Godot :
Vous venez de répondre vous-même à votre question. Ce qui changerait, ce serait le temps !
 
- Lemmy :
Le temps ?
 
- Godot :
D’après le bruit du verre, l’hématome et les empreintes on peut en déduire que le vase a été utilisé comme arme du crime. Ce qui signifie que le meurtre a eu lieu juste quelques instants avant mon arrivée sur les lieux du crime. Néanmoins, si ce n’est pas le vase qui a été utilisé, qui nous dis que le meurtre n’a pas été commis il y a de cela plusieurs heures ?
 
- Lemmy :
Vous… Vous dérivez complètement, ce n’est pas possible ! Avez-vous une preuve au moins ?!
 
- Godot :
Bien entendu, pour qui me prenez-vous ?
La preuve, c’est le vase !
 
- Lemmy :
Donc la fausse preuve serait la preuve ? Vous vous foutez de moi ?!
 
- Godot :
Du tout, car ce qui prouve que votre vase n’est pas la véritable arme du crime, c’est plus précisément, (Musique : https://youtu.be/adNBeZE4Xmw?t=30m51s) les morceaux de verres plantés dans le dos de la victime !
 
- Lemmy :
Co… Comment ?! Et qu’est-ce que ça prouve ?
 
- Godot *Bois une gorgée* :
Dire que pendant un instant j’ai cru que vous étiez compétant.
Si la victime a été frappé avec le Vase, comment est-ce que la quasi-totalité des morceaux pourraient se trouver dans le dos de la victime ?!
 
- Lemmy :
Ce… C’est…
 
- Godot :
Le terme que vous cherchez est “ Impossible ” je suppose.
 
- Lemmy :
Mais, si c’est le cas, quelle est la véritable arme du crime ?!
 
- Godot :
Regardez donc cette boite que j’ai trouvé il y a peu de temps. Que voyez-vous sur elle ?
 
- Lemmy :
Du… DU SANG ?!
 
- Godot (Pensée) :
Donc je ne me suis pas trompé.
Vous comprenez où je veux en venir je suppose.
 
- Lemmy :
Mais… Ce…. C’est… IMPOSSIBLE !
Dans ce cas, qui est le coupable ?
 
- Godot :
Ça, je l’ignore encore. Mais une chose est sûre. . Il est dans cet hôpital !
 
----------------------------------- Fin -------------------------------
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Âge du Personnage : 30
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Médailles : Fiction "Le Destin Masqué" 235785police2 Fiction "Le Destin Masqué" 846944actif
Dim 6 Nov - 19:19
Episode 02 : La vérité
 
 
*Bruitage de changement de lieu AA*
*Musique =>  https://youtu.be/adNBeZE4Xmw?t=4m21s *
 
 
-       Godot :
(bas) Cette affaire semble bien plus complexe que ce à quoi je m’attendais.
(haut) Inspecteur !
 
-       Lemmy :
Oui ?
 
-       Godot :
Ai-je votre autorisation pour retourner sur les lieux du crime ?
 
-       Lemmy :
Et bien… Oui. Mais je ne vois pas à quoi cela va vous servir.
 
-       Godot :
Pour être franc, moi non plus. (Léger râle) Mais il faut bien continuer à chercher des pistes.
 
-       Lemmy :
Bien. Vous avez mon autorisation.
 
-       Godot :
Hum, merci bien inspecteur.
(Pensée) Il peut être compréhensif quand il veut.
 
*Déplacement de Godot vers la chambre de la victime*
*Pendant le trajet, proche de la chambre de la victime*
 
-       Infirmière (devant la chambre) :
Mais, monsieur Piration ! Soyez raisonnable. La police nous demande de rester à l’écart de cette affaire.
 
-       Agent A :
Calmez-vous monsieur ! Comme la dame l’a dit, c’est interdit ici ! Même en tant que directeur vous n’’êtes pas apte à entrer.
 
-       Piration :
Ça reste mon frère ! Vous n’allez pas me demander d’ignorer la mort d’un membre de ma famille !
 
-       Godot :
(bas) Bon, ça sent l’embrouille là. Autant rester à l’écart et attendre qu’ils partent pour…
 
-       Infirmière :
Ah ! Monsieur Armando ! Venez je vous prie.
 
-       Godot :
(bas, d’un air blasé) Sérieusement…
*S’approche*
Oui ? En quoi puis je vous aider ?
 
-       Infirmière :
Vous êtes avocat non ? Pouvez-vous expliquer à monsieur le directeur qu’il ne peut aller voir la pièce où s’est passé le crime ?
 
-       Godot :
(Pensée) Je cherche encore le rapport avec ma profession mais bon…
Clairement, je ne pense pas pouvoir le raisonner, autant le laisser entrer, je ne vois pas ce que ça change.
 
-       Agent A :
Ah ?! De quel droit dites-vous ça ?
 
-       Godot :
De ceux qui m’ont été octroyés par votre inspecteur.
 
-       Agent A :
Et vous avez une lettre rogatoire pour le prouver ?
 
-       Godot :
… .... (Bas) Sérieusement, la prochaine fois il faudra que je dise à cet inspecteur quoi dire et quoi faire. On gagnera du temps.
(Haut) Je vais la chercher.
 
-       Infirmière :
Excusez-moi monsieur Armando.
 
-       Godot :
*Soupir* Oui ?
 
-       Infirmière (Bas) :
Vous ne trouvez pas que le directeur est plus distant vis à vis de tout le monde en ce moment ?
 
-       Godot :
Non, pourquoi donc ?
 
-       Infirmière :
Eh bien, j’ai l’impression qu’il m’évite donc je ne sais pas si je suis la seule qui ressent cela.
 
-       Godot :
Et bien j’en profiterai pour demander à d’autres infirmiers si j’en croise.
 
-       Infirmière :
Merci, et bonne chance pour la suite monsieur Armando.
 
*Se dirige vers le hall et glisse faisant tomber la boite en métal de la même occasion, cette dernière s’ouvre en tombant. *
 
-       Femme de ménage :
Ah, excusez-moi mais vous ne devriez pas courir, je viens de nettoyer l’allée.
 
-       Godot :
(Grimaçant un peu du fait de sa chute) Ah ! Merci de prévenir mais ça aurait été mieux plus tôt.
(Interloqué) Hu, la boîte est cassée ? Un bout de tissu blanc et des documents sont sortis de cette dernière. Ça parle de… Sashoff ? Ce ne serait pas l’ancien directeur de cet hôpital ? Ces documents, ils parlent… … D’un suicide ?! Et il y a des références sur le bas de la feuille. Qu’est-ce que ça peut être ?...
La bibliothèque ! J’irai chercher la lettre rogatoire plus tard, pour le moment, le directeur est occupé, donc je ne devrais avoir personne qui me dérange si je cherche dans les documents.
 
*Se dirige vers la Bibliothèque*
*Musique => A TROUVER*
 
-       Godot :
B32… … H17… … (Blasé) Sérieusement, c’est les livres pour les soins canins là. Ah ! Trouvé ! Cette archive semble relativement vieille. *Prends l’archive* Affaire H17. Bon, ben au moins je comprends pourquoi cette archive est là.
*Lecture du document : https://www.youtube.com/watch?v=z-eaziHvrrw *
 
-       Godot (Voix Off/neutre) :
L’affaire H17 parlait d’un meurtre qui avait eu lieu à l’hôpital il y a quelques années de cela. Sashoff avait été condamné pour ce crime mais il se suicida le matin de son procès. Néanmoins, même si les détails de cette histoire me semblaient intéressants pour la suite de l’affaire sur laquelle j’enquête actuellement. Je stoppai ma lecture dès la vision du mot “Fey”.
Après avoir vu ce terme je me dis qu’il y avait une possibilité que je puisse trouver des archives sur Mia. Je ne m’étais pas trompé, il y avait bel et bien des documents sur Mia. Pour être plus précis, sur le procès qui s’est déroulé pour sa mort.
 
*Fin de la musique*
 
-       Godot :
(Choqué) Mia est… morte ? *S’effondre*
C’est… Une blague n’est-ce pas ?
 
*Léger Blanc*
 
-       Godot (Voix Off/Neutre) :
Dans ce dossier, je vis une histoire sur un certain Red White, meurtrier de cette affaire, qui avait caché des dossiers sur des hommes influents. Voyant qu’il était le PDG d’une grande entreprise, la Blue Corp. Après avoir pris les documents je décidai de m’y rendre. Le moment n’était peut-être pas bien choisi, mais je n’arrivais plus à raisonner comme je le souhaitais.
 
*Bruitage de changement de lieu AA*
 
-       Godot :
Bonjour. Je suis bien à la Blue Corp ?
 
-       Secrétaire :
Oui, qui dois-je annoncer ?
 
-       Godot :
Diego Armando, avocat de la défense, je souhaiterai voir le PDG si cela est possible.
 
-       Secrétaire :
Ah. Je suis désolé, monsieur est sorti il y a de cela quelques heures, revenez plus tard je vous prie.
 
-       Godot :
(Pensée) *râle* Ah ! C’est bien ma veine ça !
Bon, je suppose que je ne peux rien y faire. Je reviendrai plus tard.
 
-       Secrétaire :
Ah ! Monsieur le directeur !
 
-       Godot :
(Pensée/Surpris) Sérieusement ? Il m’arrive d’avoir de la chance parfois ?
 
-       PDG :
Ah, Elise. Qui est cette personne ? A-t-elle un rendez-vous ?
 
-       Secrétaire :
Non monsieur, cette personne est, parait-il, un avocat. Il souhaitait vous parler mais il n’a pas pris de rendez-vous.
 
-       PDG :
Ah, et bien je suis désolé monsieur. Mais je suis un homme pressé et je ne puis vous recevoir sans rendez-vous.
 
-       Godot :
(Pensée) Un homme pressé ? Il vient de faire un footing, qu’il ne se foute pas de moi en disant qu’il a un emploi du temps chargé. Bon, on va tenter le coup !
L’affaire H17, vous connaissez ?
 
*Silence/Musique légèrement angoissante*
 
-       Président :
Suivez-moi.
 
*Coupure/Dans le bureau du PDG*
 
-       Président :
Bon, maintenant, expliquez-moi pourquoi vous êtes au courant de cette affaire.
 
-       Godot :
Une ancienne amie est la victime de cette affaire.
 
-       Président :
(Soupir) Et donc c’est juste pour ça que vous êtes venu. J’ai eu peur pour rien alors.
 
-       Godot :
(Pensée) Peur ? Il s’attendait à quelque chose de plus frappant ? Si c’est le cas, on va tenter.
Peur dites-vous ? Serait-ce par rapport aux dossiers liés à cette affaires ?
*Léger Blanc*
 
-       Président (Légèrement troublé) :
Mais… Que, que racontez-vous ?
 
-       Godot :
Donc vous niez désormais. Et bien alors je vais vous prouver mes dires. A l’aide de ce document que j’ai sur moi.
 
-       Président :
Et… Et qu’est-ce que ça prouve hein ?
 
-       Godot :
(Léger ricanement) Attendez un peu avant de vous énerver. Je ne vous ai même pas révélé ce que ces documents contiennent.
 
-       Président :
*Onomatopée agressive/choquée*
 
-       Godot :
Ces documents évoquant l’affaire H17, voyez-vous, je les ai trouvés à la suite d’un document concernant le suicide d’un ancien directeur d’hôpital.
 
-       Président :
Un… Un ancien directeur d’hôpital ?
 
-       Godot (Voix Agressive) :
Le directeur Sashoff !
 
-       Président (Voix légèrement violente, choquée par le nom qu’il vient d’entendre) :
Vous… Vous…
 
-       Godot (Voix Agressive) :
Alors ? Êtes-vous prêt à me révéler ce que vous savez ?!
 
-       Président :
Sashoff…. Sashoff… Vous comptez vous venger, même après votre mort ?!
Vous… Vous…. *Onomatopée très agressive/Cri*
 
-       Godot (Voix Agressive) :
Alors ?!
 
-       Président :
Je… D’accord. Je vais tout vous expliquer.
 
-       Godot :
(Pensée) Je me serais planté j’aurais eu l’air fin. Heureux d’avoir eu raison.
 
-       Président :
A la base, c’est moi qui m’occupais des dossiers de Sashoff. Lorsque j’ai appris qu’un jour il avait fait une erreur médicale, j’ai reçu l’ordre de mon supérieur, Monsieur White, de faire chanter Sashoff, ce dernier refusa tout ce que nous lui demandions, de ce fait, Monsieur White employa des moyens drastiques pour le faire aller au tribunal. Au final, cela s’est passé à peine un mois avant l’affaire H17, mais alors que Sashoff devait aller à sa dernière séance au tribunal, il fut retrouvé mort, ayant réussi à se suicider en se coupant la Jugulaire à l’aide d’une fine lame métallique qu’il avait trouvé sur le sol.
 
-       Godot :
Et, cette erreur médicale, puis-je savoir ce que c’était ?
 
-       Président :
Je n’en sais rien. C’était un docteur de l’hôpital qui m’en a fait part mais il n’a pas évoqué l’erreur de Sashoff.
 
-       Godot (Voix basse) :
Et… Ce docteur… Savez-vous son nom ?
 
-       Président :
Si je ne me trompe pas… Il s’agissait d’un certain monsieur Piration.
 
-       Godot :
(Pensée) Je le savais !
Et bien *Se lève* Merci à vous.
 
-       Président :
Attendez ! Pourrais-je vous demander de ne pas ébruiter cette histoire ?
 
-       Godot :
Dans la mesure du possible, oui. *Pars*
 
*Revient à l’hôpital*
 
-       Lemmy :
Ah ! Vous voilà enfin vous ! Alors comme ça, même si je vous donne la permission de visiter les lieux du crime vous décidez de partir de l’hôpital, et ce, sans me prévenir ?
 
-       Godot :
(Pensée) Ah je l’avais oublié lui tiens.
Oui, j’ai mené une autre enquête en parallèle. De ce que je me souviens vous ne m’avez pas dit que je devais aller visiter les lieux du crime sur l’instant.
 
-       Lemmy :
Une autre enquête ? Vous n’avez vraiment que ça à faire ? Bon, allez-y de suite avant que je change d’avis.
 
-       Godot :
Bien, merci inspecteur.
* Se dirige vers la scène du crime*
*A l’instant où il part*
 
-       Agent B :
Inspecteur Enlaire, le directeur vous attends dans son bureau.
 
-       Lemmy :
Bien, j’arrive.
 
-       Godot :
(Pensée) Ah, le bureau du directeur, il faudra que j’y fasse un tour. Mais pour le moment…
*Quelques secondes où Godot se dirige vers les lieux du crime*
(Pensée) Ah, le distributeur… Du café…
*S’achète du café*
 
-       Agent A :
Ah ben vous voilà enfin ! L’inspecteur est venu voir où vous en étiez. Je suis navré de ne pas vous avoir cru mais comprenez le fait qu’il me fallait une preuve que
 
*Godot le coupe*
 
-       Godot
C’est bon, c’est bon. Je peux rentrer *Bois une gorgée* ?
 
-       Agent A :
Oui je vous en prie.
 
*Godot entre dans la pièce*
 
 
-       Godot :
(Pensée) Bon. Faisons un rapide état des lieux. Le corps de la victime est sur le sol, des morceaux d’un vase sont planté dans son dos. Sur le sol il y a…. Des empreintes ? Je ne les avais pas vues lorsque je suis entré dans cette pièce. De ce fait je pense pouvoir en déduire que…
Je peux vous demander quelque chose ?
 
-       Agent A :
Oui bien entendu.
 
-       Godot :
La pièce n’a pas été changée depuis l’instant où le corps a été découvert je présume. Donc certains de vos agents ont-ils fait des recherches à l'extérieur du bâtiment ?
 
-       Agent A :
Non nous n’avons pas jugé ça utile pour le moment, devrais-je demander à l’inspecteur de…
*Se fait couper par Godot*
 
-       Godot :
Non, c’est bon. Ça ira pour le moment.
(Pensée) Néanmoins, je pense que je peux aller vérifier personnellement.
Je reviendrai plus tard.
*Sort de la pièce et se dirige vers la sortie*
 
-       Agent B :
Excusez-moi mais l’inspecteur Lemmy a demandé que personne ne sorte du bâtiment sans autorisation préalable.
 
-       Godot :
*Léger blanc* Vraiment ?
(Pensée) Il a vraiment si mal pris que ça le fait que je sois sorti sans lui en faire part ? Bon, au pire j’ai toujours autre chose à aller visiter.
*Se dirige vers le bureau du directeur*
(Pensée) Ah, quelqu’un sort du bureau, je suppose que le directeur y est toujours, zut !
 
-       Infirmière :
*Sort du bureau* Oui, merci monsieur.
*Cours rapidement avant d’être interpellé par Godot*
Ah ! Monsieur Armando.
 
-       Godot :
Veuillez m’excuser mais pourrais-je vous demander quelque chose ?
 
-       Infirmière :
Oui ?
 
-       Godot :
Une patiente à l’extérieur demande à voir le directeur, pouvez-vous aller le chercher je vous prie ?
(Pensée) Pourquoi je n’ai pas pu trouver une excuse plus valable ?! Tiens, sa tenue est trouée ?
 
-       Infirmière :
Oui très bien je comprends.
*Va chercher le directeur*
*Le directeur sort en balbutiant quelques mots avec l’infirmière tandis que Godot s’est faufilé derrière eux pour ne pas être repéré*
 
-       Godot :
En y pensant ce n’était pas forcement idiot, le policier qui bloque l’issue principal va leur demander une autorisation auprès de Lemmy. Je dois bien avoir 5 minutes devant moi je suppose.
Bon, un bureau, une étagère, une fenêtre qui donne vers…*Ton sarcastique* L’extérieur, tiens que c’est original. Bon, il n’y a pas forcement grand-chose, je devrais peut-être partir. *Entends des bruits de pas qui se rapprochent*
Quoi ?! Déjà ? C’est quoi cette blague ? Ça ne fait qu’une minute à peine qu’ils sont partis ! *Cherche un endroit où se cacher avant d’aller derrière une armoire* En espérant qu’il ne me voit pas…
*La porte s’ouvre*
 
-       Piration :
Quelle connerie ! Déjà cet enfoiré qui vient se tuer ici ! Ensuite la flotte dehors ! Cette personne qui m’attend ! C’est quoi la suite ? *Prends un papier et un stylo et s’apprête à sortir de la pièce*
 
*L’armoire bouge légèrement*
 
-       Godot :
(Pensée) Ah merde ! Il va me voir !
 
-       Piration :
Elle est encore bancale c’t’armoire ?! Je vais finir par y passer si elle me tombe dessus un jour… *Sort*
 
-       Godot :
Bon, sortons, pour la suite, je verrais plus tard.
*Sort et se dirige vers le centre de l’hôpital*
 
-       Godot :
(Pensée) *Bruit environnant* Bon, reprenons tout depuis le début. Si j’ai bien suivi l’affaire, je me suis réveillé en fin de matinée, j’ai d’ailleurs oublié de manger mais nous verrons ça plus tard. Le frère du directeur, Alain Piration, a été retrouvé mort, par moi d’ailleurs, une heure environ après mon réveil. Néanmoins j’ai démontré qu’il était impossible que le meurtre ait eu lieu à cette heure-ci à l’aide du vase. C’est un patient du nom de Paul Hémique qui était accusé avant cela et… … … D’ailleurs, où est-il ?!
*Voit un patient de l’hôpital*
Excusez-moi. Pourriez-vous me dire si vous savez où est Paul Hémique en ce moment ?
 
-       Patient :
Ah lui ? Euh, si je ne me trompe pas il est à la bibliothèque avec l’inspecteur.
 
-       Godot :
Merci
*Se dirige vers la bibliothèque*
(Pensée) Maintenant que j’y pense, les documents sur la mort de Sashoff que j’ai trouvé à la bibliothèque… Ils n’indiquaient pas qu’il était mort de vieillesse et non qu’il se fût suicidé ? Qu’est-ce que c’est que ces conneries encore ?
Monsieur Paul Hémique ?
 
-       Hémique :
Hu ?
 
-       Lemmy :
Prévenez quand vous arrivez comme ça !
 
-       Hémique :
Hu ?
 
-       Godot :
Excusez-moi. Pourrais-je parler un peu avec l’accusé ?
 
-       Lemmy :
Je suis désolé mais ça ne me semble pas possible actuellement. Il est atteint d’un traumatisme qui fait qu’il a de grandes difficultés à s’exprimer.
 
-       Godot :
C’est… Une blague ?
 
-       Lemmy :
Malheureusement non, la preuve étant que cela fait environ un quart d’heure que j’essaye de lui parler et ce en vain.
 
-       Godot :
(Pensée) Donc je ne pourrais pas lui demander ce que je voulais, zut.
Tant que je suis là, inspecteur Lemmy, puis-je vous demander une autorisation pour sortir ?
 
-       Lemmy :
Ah ben vous me demandez enfin maintenant ! D’accord je vous donne l’autorisation. Tenez, une lettre dérogatoire.
 
-       Godot :
Merci.
(Pensée) Il l’avait préparé à l’avance ou je rêve ?
*Sort et se dirige vers la sortie*
 
-       Agent A :
Oui, vous avez la lettre je présume ?
 
-       Godot :
(Pensée) Il avait bien tout préparé à l’avance…
Oui je l’ai.
 
-       Agent A :
Bien, dans ce cas nous pouvons sortir.
 
-       Godot :
Et bien merci, je m’y rends de ce *Léger Blanc* *Voix surprise/haute* Comment ça “nous” ?
 
-       Agent A :
Eh bien, l’inspecteur souhaitait que je vous accompagne.
 
-       Godot :
(Pensée) Je hais cet inspecteur.
 
*Ils sortent et font le tour de l’hôpital*
 
-       Agent A :
Pourquoi donc faites-vous le tour de cet hôpital ?
 
-       Godot (Blasé) :
Ce n’est qu’une supposition, mais je suppose que c’est en cherchant autour de la scène du crime qu’on trouve des indices.
 
-       Agent A :
Si c’est le cas vous devriez chercher dans la chambre si je ne m’abuse.
 
-       Godot (Blasé) :
Et qui vous a dit que la chambre était forcément la scène du crime ?
 
-       Agent A :
Eh bien, c’est évident non, il y a beaucoup de
*Se fait couper*
 
-       Godot :
Ah, pendant que j’y pense...
 
-       Agent A :
Heu, oui ?
 
-       Godot :
...Pourriez-vous aller me chercher du café ?
 
-       Agent A :
Du… Café ? Vous ne pourriez pas y aller après ?
 
-       Godot :
Je n’arrive pas à réfléchir sans café.
 
-       Agent A :
*Léger Blanc* Bon et bien je reviens.
*Bruit de pas qui s’éloigne*
 
-       Godot :
(Pensée) Bon, un incapable en moins, c’est déjà ça.
*Avance lentement pour voir les alentours*
Il y a un rebord en pierre qui fait le tour de l’hôpital. Et… Une bâche sur cet endroit du rebord ? Juste en dessous de la fenêtre de la chambre où l’on a retrouvé le corps. Si j’ai raison, dans le coin je devrais trouver la pièce à conviction qu’il me manque.
Mais, c’est…. Sashoff ? Qu’est-ce que ça fait dans l’herbe ça ? Quelqu’un l’a perdu ? Ou alors, ça veut dire que…
*Bruit de pas qui se rapproche*
 
-       Agent A :
Bon, voilà votre café. Vous êtes content ?
 
-       Godot :
Ah oui, merci
*Prends le café, en bois une gorgée puis s’en va*
 
-       Agent A (De loin donc parle un peu fort) :
Où… Où allez-vous ?
 
-       Godot (De loin donc parle un peu fort) :
Résoudre cette affaire.
 
-       Agent A :
Hein ? Qu’est-ce qu’il voulait dire ?
 
*Godot se dirige vers le hall central*
 
-       Agent B :
Ah monsieur, Armando si je ne me trompe pas. L’inspecteur Lemmy vous cherchait, il voulait vous parler de quelque chose concernant la boite métallique si je ne me trompe pas.
 
-       Godot :
Bien, néanmoins je vais, pour ma part, vous demander d’appeler l’inspecteur ici, et accessoirement les employés de cet hôpital et le directeur, j’ai quelque chose à leur dire.
 
-       Agent B :
Ah ? Et de quoi s’agit-il ?
 
-       Godot :
De la conclusion de cette affaire.
 
----------------------------------- Fin -------------------------------
Shi-Long Lang
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Shi-Long Lang
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Shi-Long Lang
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Dim 6 Nov - 19:24
Episode 03 : Révélation
 
 
-       Agent B :
Bien, je vous ai apporté tout le monde.
 
-       Godot :
Merci, puis-je vous demander d’aller me chercher le PDG de Blue Corp désormais ? J’ai préparé une lettre, vous n’aurez qu’à lui donner et il viendra de lui-même je pense.
 
-       Agent B :
Bien, j’y vais.
*L’Agent sort de l’hôpital*
 
-       Godot :
Bien, tout le monde est présent ?
 
-       Lemmy :
Qu’avez-vous à nous dire de si important ?
 
-       Godot :
Eh bien, je voulais savoir comment se déroule votre enquête inspecteur.
 
-       Lemmy :
Nous creusons toutes les pistes possibles pour trouver ce dont nous avons besoin, pourquoi donc ?
 
-       Godot :
Bien, et si je vous disais qu’il est inutile d’en faire plus ?
 
-       Lemmy :
Continuez…
 
-       Godot :
L’enquête est déjà résolue inspecteur.
 
-       Lemmy :
Co… Comment ça résolue ?!
 
-       Piration (Haussant le ton) :
Vous savez qui a tué mon frère ?
 
-       Godot :
A votre avis, si je viens de vous dire que cette enquête est résolue.
 
-       Piration :
Alors qui est-ce ?!
 
-       Godot :
Ne nous pressons pas, chaque chose en son temps. Pour le moment, essayons de deviner ce qui s’est passé, étape par étape.
Première étape, la découverte du corps, qui s’est déroulée à 10h15 si j’ai bonne mémoire.
 
-       Lemmy :
Oui et à cause des bris de verres nous en avons conclu à la base que le meurtre s’était déroulé quelques dizaines de secondes avant la découverte du corps.
 
-       Godot :
Néanmoins je vous ai prouvé à l’aide de la boite métallique que je vous ai montré plus tôt, le moment du crime pouvait être complètement différent de ce que nous pensions à la base.
 
-       Lemmy :
Et bien justement, malheureusement pour vous mais cette boite métallique n’est pas l’arme du crime.
 
-       Godot :
Ah, je m’en dout… Attendez. Quoi ?!
 
-       Lemmy :
Le sang sur cette boîte date de plusieurs semaines, et avec la rigidité cadavérique du cadavre nous pouvons aisément en déduire qu’elle n’est pas l’arme du crime.
 
-       Godot :
C’est… C’est une blague ?! Et pourquoi ne m’avez-vous pas prévenu plus tôt ?!
 
-       Lemmy :
Et c’est ma faute maintenant ? Vous avez été injoignable en permanence et ce serait ma faute ?!
 
-       Godot :
(Pensée) Quelle connerie…
(Haut) Même si c’est le cas, je souhaite continuer à vous exposer mon raisonnement.
 
-       Infirmière :
Mais, vous vous êtes trompé sur la boîte donc peut être que monsieur Hémique est réellement le meurtrier tout compte fait non ?
 
-       Godot :
(Pensée) Je… Je n’ai rien à répondre à cela…
 
-       Piration (Ton élevé et agressif) :
Où ?!
 
-       Godot :
Excusez-moi ?
 
-       Piration :
Où avez-vous trouvé cette boîte ?!
 
-       Godot :
D’après votre réaction, j’en conclu que vous en connaissez le contenu.
 
-       Piration :
Répondez moi juste !
 
-       Godot :
Eh bien, pour votre information je l’ai trouvé à la bibliothèque.
 
-       Piration (Ton normal) :
A la bibliothèque ? *soupire* Je ne vois pas de quel contenu vous parlez.
 
-       Godot :
(Pensée) Il se moque de moi ? A moins que…
Ah excusez-moi je me suis trompé de boîte.
 
-       Lemmy :
Trompé de boîte ? Que racontez-vous ? Il y aurait plusieurs boîtes ?
 
-       Godot :
Vous avez vu la tête de monsieur Piration lorsque j’ai dit cela inspecteur ? Osez simplement dire qu’il n’avait pas connaissance de cette boîte. Ou plutôt, connaissance de CES boîtes.
 
-       Piration :
Vous… Ce n’est…. Ce n’est que spéculations, vous n’avez aucune preuve !
 
-       Godot :
Détrompez-vous. Je suis allé dans votre bureau à votre insu et j’ai trouvé une boîte semblable dans votre étagère.
 
-       Piration :
*Rigole légèrement de façon sardonique* Alors comme ça vous auriez trouvé cette boîte métallique dans une étagère fermée ?
 
-       Godot :
Evid… Fermée ?!
(Pensée) Mais c’est quoi ces retournements de situation ? Bon, on va bluffer.
Bien, si c’est le cas je vous demanderai si vous pouvez bien ouvrir votre étagère pour que nous puissions attester de cela.
 
-       Piration :
Je… Je ne le ferais que si vous avez une preuve que cette boîte est dans mon étagère !
 
-       Godot :
A mon grand damne, cela ne fonctionne pas comme ça, la seule personne que j’ai à convaincre ici, c’est l’inspecteur Lemmy.
 
-       Piration :
Comment ça ?!
 
-       Godot :
Ce dernier a l’autorité légale pour votre obliger à l’ouvrir.
 
-       Piration :
Quelle…. Je refuse cela !
 
-       Lemmy :
Et qu’est-ce qui vous dis que je vais accepter ?
 
-       Godot :
Eh bien, absolument rien.
 
-       Lemmy :
Si c’est le cas je vous propose un marché.
 
-       Godot :
Je vous écoute.
 
-       Lemmy :
Si vous vous trompez je vous arrête sur le champ pour entrer par effraction.
 
-       Godot :
(Pensée) Bon, à partir de là, ça passe ou ça casse.
J’accepte.
 
-       Lemmy :
Bien.
Monsieur Piration, veuillez ouvrir votre étagère !
 
-       Piration :
Vous plaisantez n’est-ce pas ?
 
-       Lemmy :
Monsieur Piration, à ce stade là ce n’est plus de la plaisanterie.
 
-       Piration :
Mais, il n’a aucune…
 
-       Lemmy :
MONSIEUR PIRATION !
 
-       Piration :
… Bien, suivez-moi.
 
*Lemmy et Piration se dirigent vers le bureau de Piration*
*Quelques instants plus tard, Lemmy revient, une boîte à la main*
 
-       Lemmy :
Bonne réponse monsieur Armando, le directeur avait bien une boîte métallique dans son étagère, et du sang se trouve également dessus.
 
-       Godot :
Bien, pouvez-vous l’ouvrir maintenant ?
 
-       Piration :
Non ! Ne vous avisez pas de faire ça !
 
-       Infirmière :
Monsieur Piration…
 
-       Lemmy :
Il n’y a rien à l’intérieur.
 
-       Piration :
Quoi ? Il n’y a rien ?
 
-       Godot :
Voilà qui m’amène à la suite de mon explication avec cette question. Pourquoi n’y a-t ’il rien dans cette boîte ? D’après la réaction du directeur, il devrait pourtant y avoir des documents une preuve de ce meurtre dedans, quelque chose du genre en tout cas je pense.
 
-       Lemmy :
Et comme par hasard vous avez la réponse à cette question ?
 
-       Godot :
Si je vous dis oui ?
 
-       Lemmy :
Et bien allez y j’attends.
 
-       Godot :
Le directeur a été rassuré quand j’ai évoqué le fait que la boîte que j’ai trouvée était dans la bibliothèque, de ce fait il était au courant de cette boîte je suppose. Pourtant les documents se trouvent dans la boîte de la bibliothèque alors qu’ils devraient être dans celle se trouvant dans son bureau. Pourquoi donc ? Et bien tout simplement car les boîtes ont été échangés !
 
-       Lemmy :
Échangés ?! Mais attendez un instant, quel intérêt y aurait-il eu à faire ça ?!
 
-       Godot :
Justement, s’il n’y avait pas eu de raison, cet échange ne se serait jamais fait. De ce fait il y avait une raison. Et la raison, c’est le sang sur la boîte !
 
-       Lemmy :
*Marque un léger temps de pause* Néanmoins j’ai le regret de vous dire que le sang se trouvant sur la boîte du directeur est plus récent que celui de la bibliothèque. De plus le président était le seul à avoir la clef et donc seul lui pouvait…
 
-       Godot :
Exactement, le directeur est le seul à pouvoir être coupable.
 
-       Lemmy :
Hum, parfaitement ce que je pens…
 
-       Godot :
En apparence. Car ce n’est pas lui.
 
-       Lemmy :
Vous en avez encore beaucoup des comme ça ?! A quoi cela aurait-il servit de changer les boîtes sinon ?
 
-       Godot :
Pour être plus précis, la seule chose qui a changé de place, ce sont les dessous des boites. Ces boîtes possèdent une ouverture semblable à un couvercle.
 
-       Lemmy :
Même si c’était le cas, seul le directeur possède la clef de cette étagère.
 
-       Godot :
C’est vrai, mais même dans ce cas-là, la seule réponse possible serait qu’il ait enlevé lui-même la boîte de cette étagère.
 
-       Lemmy :
Allez, on y arrive. S’il a enlevé cette boîte de l’étagère, pourquoi était-ce ?
 
-       Godot :
(Pensée) On y arrive !
Vu les documents qui se trouvent dans la boîte, je dirais que la seule personne pour qui il aurait sorti cette boîte serait son frère.
 
-       Lemmy :
Son frère ?
Mais avant ça, quels sont les foutu documents dont vous parlez sans cesse qui se trouvent dans cette boîte ?!
 
-       Godot :
Des documents sur la mort de l’ancien directeur, mais ne vous en faites pas j’expliquerai ça en temps voulu.
Vu l’importance de ces documents, je pense qu’il ne l’aurait pas laissé en évidence et qu’il n’aurait pas laissé les clefs à son frère, de ce fait, j’en conclu qu’il l’a placé à un endroit auquel on ne penserait pas au premier abord, le dessus d’une armoire par exemple.
 
-       Lemmy :
Monsieur Piration, c’est vrai ?
 
-       Piration :
Ou… Oui… J’ai sorti la boîte et je l’ai placé en haut de l’armoire pour que Alain soit le seul à pouvoir le trouver. Ensuite je suis sorti de mon bureau tout la matinée pour lui laisser le temps qu’il voulait pour lire cela.
 
-       Lemmy :
Et pourquoi votre frère devait-il lire ses documents ?
 
-       Piration :
Je… Je ne peux pas vous le dire.
 
-       Godot :
Dans tous les cas inspecteur, cela importe peu actuellement. Bon, je constate que je vous ai assez fait languir, il est temps de révéler le véritable nom du coupable.
Excusez-moi, est-ce bien vous qui avez trouvé le corps avec moi ?
 
-       Infirmière :
Oui c’est bien ça
 
-       Godot :
Alors vous êtes la seule à avoir pu commettre ce crime.
 
-       Infirmière :
Co… Comment ?!
 
-       Godot :
Et bien écoutez, je vais vous exposer toute ma thèse concernant ce meurtre, vous pouvez m’arrêtez quand vous le souhaitez.
Premièrement, le lieu du meurtre est le bureau du directeur et je garde la même arme du crime que précédemment.
 
-       Infirmière :
Et donc j’aurais pris la boîte sans savoir qu’elle était là, et ce pour tuer monsieur Piration.
 
-       Piration :
Hum…
 
-       Infirmière :
Ah excusez-moi, je parlais de votre défunt frère.
 
-       Godot :
Non, vous n’avez pas pris la boite, elle lui est tombé dessus.
 
-       Infirmière :
C’est… Et vous comptez m’accuser en vous basant sur quoi alors ?!
 
-       Godot :
Attendez un peu, et laissez la corde se resserrer tranquillement autour de votre cou.
Vous êtes entrée dans ce bureau pour une raison que j’expliquerai plus tard, vous ou Alain Piration avez commencé à vous battre dans le bureau et il vous a poussé sur l’armoire et cette armoire étant bancale, a fait tomber la boîte sur le crâne de Alain Piration. Vous avez ensuite nettoyé le sang sur la boîte puis vous avez choisi d’essayer de déplacer le corps et ce en le passant par la fenêtre, pour ne pas laisser de frottement sur le rebord en pierre le long de l’hôpital, vous avez été contrainte d’aller chercher une bâche dans la réserve qui se trouvait dehors, cela a dû être éprouvant du fait du chemin à parcourir en tirant le corps et c’est cela qui explique que l’heure de la mort est bien plus éloignée que ce que nous pensions. Car vous avez dû prendre une demi-heure à faire le chemin et à passer le corps dans la première chambre que vous auriez vu avec la fenêtre ouverte. Une chance pour vous, il n’y avait personne dans cette chambre et vous avez posé le corps sur le lit, néanmoins alors que vous vous apprêtiez à sortir, le corps est tombé et a renversé le vase dans sa chute. Après ça vous êtes sortie et avez prétendu découvrir le corps très peu de temps après moi.
Alors, cela vous convient-il ?
 
-       Infirmière :
Eh bien, je vois que vous auriez pu écrire des romans policiers. Néanmoins il manque plusieurs choses fondamentales pour faire concorder votre récit. Des preuves si je ne m’abuse.
 
-       Godot :
Bien, si vous le prenez comme ça, je vous laisse le soin de me dire où je me suis trompé.
 
-       Infirmière :
Tout d’abord, quelle est la preuve que la personne qui est commis ce crime soit moi ?
 
-       Godot :
Eh bien, je vous invite à regarder 2 choses. La première est un léger morceau de tissus que j’ai trouvé dans la boîte de la bibliothèque. Si je ne m’abuse vous avez un trou dans votre blouse non ? Cela pourrait-il venir de l’incident dans le bureau du directeur ?
 
-       Infirmière :
Ça pourrait se tenir, mais malheureusement pour vous, c’est trop vague pour me relier au crime. Et la seconde ?
 
-       Godot :
J’ai une carte d’infirmière ici, et sur elle, un nom, Sashoff. Pouvez-vous me dire à qui elle appartient ?
 
-       Lemmy :
Sashoff, ce ne serait pas l’ancien directeur ?
 
-       Godot :
Bonne réponse inspecteur, alors, pourrait-on me dire si des infirmiers ou des infirmières ici ont un lien de parenté avec lui ?
 
-       Infirmière :
Eh bien oui, cette carte doit être à moi, je l’ai perdue il y a de cela quelques heures.
 
-       Godot :
A ce que je vois, ce n’est donc une surprise pour personne ici.
 
-       Infirmière :
Si vous comptiez m’incriminer avec cela, il faudrait faire mieux.
 
-       Godot :
(Pensée) Zut, je pensais que cette carte allait m’être utile pour lui mettre la pression… Apparemment non.
(Haut) Il est vrai que je n’ai pas de preuve directe pour l’instant, c’est pour cela que je souhaiterai que pour le moment vous continuiez votre démonstration.
 
-       Infirmière :
Bien, alors, si je suis rentré dans la chambre où vous avez découvert le corps, quelle est la preuve ?
 
-       Godot :
Plus précisément ?
 
-       Infirmière :
Si j’étais la meurtrière, pourquoi ne serais-je pas partie par la fenêtre ?
 
-       Godot :
Ahhh enfin nous arrivons à cette question. Et bien je vais répondre en posant la même question que la vôtre.
 
-       Infirmière :
Co… Comment ça ?
 
-       Godot :
Et bien réfléchissez. Pourquoi n’êtes-vous pas partie par la fenêtre ?
 
-       Infirmière :
Je reformule ma question. Qui vous dit que le meurtrier est rentré dans la chambre pour ressortir par la porte.
 
-       Godot :
Bon, dans tous les cas nous allions en parler. Je ne sais pas si êtes au courant, mais vous avez laissé des empreintes dans la chambre.
 
-       Infirmière :
Des empreintes ? Vous vous moquez de moi ? Comment est-ce que des empr…
 
-       Godot :
Il pleuvait si vous vous souvenez bien. De ce fait, la pluie peut provoquer des empreintes sur une surface plane et un minimum sec, or la femme de ménage est passée quelques heures après cela et je ne pense pas qu’elle ait touchée à…
 
-       Infirmière :
Et le vase ? Vous avez pensé que cela pouvait être l’eau contenue dans le vase ?
 
-       Godot :
C’est bête pour vous mais, le vase ne contenait pas d’eau à ce moment-là.
 
-       Infirmière :
Co… Comment ?
 
-       Godot :
Peut-être que la victime savait que cela allait arriver et qu’elle a vidé son vase avant que cela n’arrive.
 
-       Infirmière :
La… La victime savait que…
 
-       Godot :
J’étais ironique…
M’enfin bon. Cela prouve que la victime *Léger Blanc* est bien ressortie par la porte de la chambre !
 
-       Infirmière :
M… Mais...
 
-       Lemmy :
Et pourquoi ne serait-il pas ressorti par la fenêtre ? Ça n’a aucun sens de laisser des traces de son passage.
 
-       Godot :
Exactement, cela n’a aucun sens. Alors pourquoi est-ce le cas ? La réponse, c’est cette carte que je vous ai montré plus tôt.
 
-       Infirmière :
Ma carte ?
 
-       Godot :
Le fait que vous ayez avoué que c’est la vôtre va vous coûter très cher. Car si le coupable n’est pas ressorti par la fenêtre, c’est à cause de cette carte.
 
-       Piration :
Et pourquoi donc le coupable ne serait pas ressorti à cause de cette carte ?
 
-       Godot :
Réfléchissez, je viens de vous présenter cette carte, mais pouvez-vous deviner où je l’ai retrouvée ? Non ? Et bien je l’ai trouvée dans l’herbe, proche de cette fenêtre.
 
-       Piration :
Mais c’est une raison de plus pour passer par l’extérieur pour aller retrouver sa carte non ? Cela devrait être une preuve de l’innocence de Sashoff non ?
 
-       Godot :
Absolument pas. Car elle ne devait pas savoir le moment durant lequel elle venait de le perdre. On peut en déduire que c’était en allant chercher la bâche mais ça reste une supposition. Mais elle devait penser qu’il y avait bien plus de chance que sa carte soit tombée à l’intérieur qu’à l’extérieur du fait qu’elle y soit restée peu de temps.
 
-       Lemmy :
Ah je vois. Et comme après le meurtre, la police est restée tout le temps près des sorties, elle n’a pas pu sortir pour voir si sa carte se trouvait dehors.
 
-       Godot :
Gagné.
 
-       Infirmière :
Mais… Mais…
 
-       Godot :
Avouez-le, le véritable meurtrier, c’est vous !
 
-       Infirmière :
*Rigole lentement puis accélère doucement le rythme* Mais vous n’avez toujours pas la moindre preuve directe contre moi !
-       Godot :
Oui, vous avez raison. Néanmoins, je tiens à vous poser une question.
 
-       Infirmière :
Allez-y qu’on rigole un peu.
 
-       Godot :
Si nous avons retrouvé votre carte dehors, pourquoi vos vêtements étaient-ils secs ?
 
-       Infirmière :
*Onomatopée choquée/surprise*
 
-       Godot :
Cela prouve que vous aviez quelque chose pour vous protéger de la pluie. Et si je ne m’abuse, ce quelque chose, se trouve quelque part près de la rambarde. Monsieur l’agent !
 
-       Agent A :
Oui ?
 
-       Godot :
Pouvez-vous aller vérifier ce que je dis je vous prie ? Et en utilisant des gants bien entendu.
 
*Godot va acheter un café pendant ce temps*/Boira une gorgée de temps à autre/
 
-       Agent A :
Monsieur, j’ai trouvé cet imper dans l’herbe à une dizaine de mètres de la chambre.
 
-       Godot :
Bien, alors à votre avis maintenant, que se passera-t-il si nous observons les empreintes qui sont sur cet imper ?
 
-       Lemmy :
Mais l’imper a été en contact avec la pluie si je ne me trompe pas, les empreintes ont dues s’effacer.
 
-       Godot :
Et l’intérieur de la veste ?
 
-       Lemmy :
Comment ça l’intérieur ?
 
-       Godot :
Si le meurtrier a envoyé l’imper assez loin et de sorte à ce que ses vêtements ne soient pas mouillés, on peut en déduire qu’il l’a envoyé en tenant la veste de l’intérieur.
 
-       Lemmy :
Effectivement, c’est censé.
 
-       Godot :
Donc, vous avouez, madame Sashoff ?!
 
-       Infirmière :
Je… Je…  C’est… C’est sûrement un coup monté, je n’avais aucun alibi pour…
 
-       Agent B :
Je suis de retour monsieur.
 
-       Godot :
Timing parfait. Néanmoins c’est étrange que vous ayez été aussi long.
 
-       Agent B :
Eh bien, à ce que j’ai compris, il faisait son footing
 
-       Godot :
(Pensée) Encore ?
 
-       Agent B :
De ce fait, j’ai dû attendre son retour. Il a refusé de bouger mais il a fait une déclaration écrite si vous voulez.
 
-       Godot :
(Pensée) Je le retiens…
(Haut) Bon et bien, pourquoi pas, c’est mieux que rien.
 
-       Infirmière :
C’est quoi encore ça ?
 
-       Godot :
Ah ? Vous êtes si pressé que ça d’en finir ?
 
-       Infirmière :
(Onomatopée surpris/choqué)
 
-       Godot :
J’ai ici une déclaration énonçant le fait que votre père s’est fait arrêter sur une déclaration de monsieur Piration, ce qui a d’ailleurs conduit à sa mort.
 
-       Lemmy :
Vous… Vous parlez du directeur ?
 
-       Godot :
Bien sûr que non.
(Pensée) Même si j’y ai cru pendant quelques temps.
(Haut) Il s’agit de son frère.
 
-       Lemmy :
Et donc, ça veut dire que…
 
-       Godot :
Que vous aviez un mobile parfaitement clair, madame Sashoff !
 
-       Infirmière :
Mais… Mais… Je ne…
 
-       Godot :
Vous ne pouviez pas être au courant de cela. C’est ce que vous allez dire ?
 
-       Infirmière :
Parfaitement. J’étais au courant de son suicide, ni plus ni moins !
 
-       Godot :
Vous n’aviez pas dit que le directeur vous évitait, et ce depuis quelques temps déjà ?
 
-       Infirmière :
Que voulez-vous dire ?
 
-       Godot :
Ce dernier était au courant n’est-ce pas ? Et le fait que vous soyez allé dans son bureau ce matin, *Léger temps d’attente* est la preuve qu’il vous avait mise au courant !
 
-       Infirmière :
(Léger rire) Dommage pour vous. Mais j’y suis allé pour récupérer un dossier à la base.
 
-       Godot :
Je suppose que le directeur ne se confessera pas. De plus, il est possible que vous ayez trouvé la vérité toute seule.
 
-       Infirmière :
Alors ? A court de preuve pour mon mobile ? Vous allez être obligé de reconnaître que quelqu’un a essayé de me faire porter le chapeau.
 
-       Godot :
Pas si vite. Cela sera notre dernière confrontation. Et j’aurais une seule question.
 
-       Infirmière :
Bien. Allez-y !
 
-       Godot :
Quel était ce document que vous vouliez récupérer ?
 
-       Infirmière :
(Onomatopée Surprise/Choqué) Et bien… C’était un dossier sur un patient de l’hôpital.
 
-       Godot :
Et bien quant à moi, j’affirme qu’il s’agit du dossier sur la mort de votre père !
 
-       Infirmière :
Co… Comment ?
 
-       Godot :
Vous connaissiez la position de la boite métallique dans les archives. A partir de là je pense que vous avez dû entendre une discussion entre le directeur et la victime concernant la boite métallique.
 
-       Infirmière :
Et… Pourquoi aurais-je donc changé la boite de place ?
 
-       Godot :
Vous ne pouviez pas jeter ou brûler les documents sur le champ. J’en déduis donc que vous avez échangé les boites pour que monsieur Piration ici présent ne se rende pas compte que les documents avaient disparus. Et vous aviez prévu de les faire disparaître plus tard dans la soirée !
 
-       Infirmière :
Et... Qu’est-ce qui vous prouve cela ?!
 
-       Godot :
Le chat de Schrödinger.
 
-       Infirmière :
Quoi ?
 
-       Godot :
Oh excusez-moi. Vous ne connaissez pas ?
 
-       Piration :
Le chat de Schrödinger, c’est une expérience qui débouche sur deux vérités possibles.
 
-       Lemmy :
Comment ça ?
 
-       Godot :
Schrödinger a expliqué que si un chat se trouve dans une boîte fermée, on ne peut en déduire son état, donc mort ou vivant qu’après l’ouverture de la boîte. Et donc qu’il est aussi bien mort que vivant jusqu’à l’ouverture de la boîte.
 
-       Lemmy :
Et quel est le rapport avec l’affaire en question ?
 
-       Godot :
Tout simplement que, je m’en moque de savoir quels étaient ces documents.
 
-       Infirmière :
Co… Comment ça ?
 
-       Godot :
J’ai prouvé que vous aviez un lien avec cette affaire et j’ai donné un mobile cohérent. A partir de là, je n’ai plus de preuve à donner.
 
-       Infirmière :
Mais… Et les documents ?
 
-       Godot :
Il n’y a aucun moyen de savoir si vous avez raison ou si j’ai raison. Mais peu importe qui a raison, la suite de l’histoire reste la même.
 
-       Piration :
Je vois, vous avez retourné le raisonnement de Schrödinger.
 
-       Godot :
Parfaitement, donc si vous avez terminé, j’aimerais aller dormir, il se fait tard après tout. Je laisse le reste à la police.
 
-       Lemmy :
Bien.
 
*Godot jette son café et s’en va*
 
 
 
 
*Le lendemain matin*
 
 
 
-       Godot :
Bon, je pense que ça a bien dû se passer. Maintenant, café !
 
-       Lemmy :
Vous buvez vraiment ça à longueur de temps.
 
-       Godot :
Ah, inspecteur Lemmy. Alors comment ça s’est passé ?
 
-       Lemmy :
Vous aviez raison sur toute la ligne, Piration a avoué et Sashoff a suivie peu après. Vous avez de bonnes qualités en tant qu’avocat.
 
-       Godot :
(Pensée) Ce n’est pas comme si j’étais avocat n’est-ce pas...
 
-       Lemmy :
En y pensant, monsieur Piration m’a demandé de vous donner ce badge, il l’a retrouvé dans vos affaires il y a quelques temps et il le gardait dans son bureau.
 
-       Godot :
Eh bien, merci mais.
 
-       Lemmy :
Mais ?
 
-       Godot :
Je crois que je n’en n’aurais plus besoin par la suite.
 
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